On présente ici, quelqu’un de spécial, avec qui la TaS entretien un lien filial. Patricia a été notre pugnace interlocutrice pour la première étape de Candes-St-Martin. Mais pas que... C’est aussi quelqu’un qui sait accueillir simplement, comme celle qui a goûté à la joie d’être elle-même accueillie en tant que voyageuse. Mais pas que… C’est aussi une artiste exceptionnelle, qui vit depuis quelque décennies de son art photographique. C’est sous cet aspect-là qu’on vous la présente aujourd’hui.
Un parcours inhabituel… Enfant, Patricia se sentait invisible. Tout, autour d’elle, était triste, laid, dur à porter… Un jour, alors qu’elle avait à peine 11 ans, un magnifique cadeau : son premier appareil photo. C’est alors qu’elle décide de créer et montrer un monde où elle se sentirait bien. Son destin est en marche.
Plus que par les mots qui lui échappent dans sa contemplation du monde, Patricia a choisi dès le départ d’exprimer ses sentiments, son ressenti par l’image. La photographie est son mode d’expression. L’image, la belle image, lui a permis de sortir de son « milieu naturel » qui l’étouffait,
l’enfermait et de partir à la rencontre des autres tout en se découvrant elle-même. Lorsqu’une situation, un instant dans la journée, un lieu, provoque en elle un état émotionnel fort, seule l’image lui permet de l’exprimer. Les mots se dérobent. La photo reste, parle.
Dès ses premières photos, Patricia est influencée par son propre vécu. Elle porte beaucoup d’attention à l’être humain. En cela, elle se rapproche du courant humaniste. Les artistes qui ont eu le plus d’influence sur son regard de photographe sont Robert Doisneau, Willy Ronis, Reza, Jonas Bendicksen, Martin Parr et Steeve Mac Curry. C’est grâce au Maître Ronis, qui la reçu à plusieurs reprises, que Patricia a pris confiance en elle et s’est révélée à elle-même et aux autres.
Venue d’un milieu modeste, longtemps Patricia n’a pas eu confiance en elle et ses capacités. Ce sont des rencontres avec des personnages hors normes, qui lui ont permis de sortir de l’ombre et de prendre son envol…
Le premier à l’encourager, Cavanna, fondateur de Charlie Hebdo, séduit par son travail et sa personnalité, préface ses ouvrages et ses expositions… Wolinsky disait de son portrait : « c’est un Rembrandt ! ». Et Anna Gavalda l’encourage à persévérer et parle de ses photos comme d’une « invitation au bonheur ».
Patricia Méaille et Cavanna
« J’allais alors, comme aimantée, vers le beau, vers la lumière… »
P. Méaille
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